Συνέντευξη στο ARTE: Ce que Tsipras veut

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Άρθρο της Véronique Barondeau & τηλεφωνική συνέντευξη μου εχθές στο ARTE για την στρατηγική του Αλέξη Τσίπρα και τις διαπραγματεύσεις.

Le point de vue de Stelios Kouloglou, journaliste, écrivain et député européen Syriza.

​Quelle est la stratégie d’Alexis Tsipras ?
La stratégie reste la même : il s’agit de trouver un accord avec les créanciers, un accord qui respecte l’ordre général européen, mais qui permette aussi de modifier la politique imposé au gouvernement grec précédent, une politique qui n’a provoqué que des catastrophes dans de nombreux domaines. Alexis Tsipras et son équipe sont venus le weekend dernier à Bruxelles avec une contre-proposition en mesure de satisfaire les demandes économiques et financières des créanciers. Mais ils n’en veulent pas ! Ce que veulent nos interlocuteurs, c’est que le gouvernement grec prenne des mesures que je qualifie de politiques.

De quoi s’agit-il ?
Une proposition, par exemple, inacceptable pour les Grecs, est celle qui prévoit une augmentation de la TVA sur l’électricité de 11% à 23%. Cela signifie une augmentation du prix de l’électricité. Or aujourd’hui, plus de trois cent mille foyers grecs n’ont déjà plus d’électricité. De plus, on nous demande de couper encore plus dans les retraites, qui ont déjà été réduites trois ou quatre fois depuis le début de la crise. Il y a aussi d’autres demandes qui n’ont rien avoir avec le budget du pays mais qui vont dans le même sens, comme cette nouvelle loi qu’on nous demande de mettre en place pour faciliter les licenciements. Or, nous avons déjà assoupli les règles depuis le début de la crise et on nous demande de faire plus. A mes yeux, le but est de discréditer le gouvernement Tsipras aux yeux de ses électeurs, de forcer le gouvernement à abandonner toutes ses promesses électorales. Tsipras a déjà fait beaucoup de concessions et de compromis pour essayer d’arriver à un accord, il a accepté de geler certaines promesses électorales, mais il y a des limites ! On ne peut pas tout accepter, surtout pas d’aggraver la crise humanitaire dans notre pays.

La balle est-elle dans le camp de la Grèce, comme l’affirment les Européens ?
Pour moi, la balle est dans le camp des créanciers, non pas dans celui de Tsipras. Mais on joue maintenant au jeu du «blame game». C’est à qui sera responsable de la faillite de la Grèce et aussi de la zone euro. On joue ce jeu depuis plusieurs mois, mais de réunions en réunions, je ne vois qu’une chose : on fait tout pour que ce gouvernement de gauche tombe.

Si aucun accord n’est trouvé, la sortie de la Grèce de la zone euro est-elle probable ?
Le gouvernement l’a plusieurs fois souligné : si le choix se pose entre payer les retraites ou payer les créanciers, on payera les retraites. On payera aussi les salaires des fonctionnaires. Si les créanciers cherchent à asphyxier ce gouvernement, à le faire plier pour changer de politique, alors je pense qu’on ira vers une faillite, une banqueroute et finalement, vers un Grexit. Mais si le gouvernement Tsipras réussit à montrer qu’une autre politique est possible, alors ce sera une victoire pour la Grèce et pour tous les autres pays européens.

Διαβάστε το πλήρες άρθρο στα γαλλικά εδώ: ARTE


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